Réunis à Dubaï en fin d’année pour la 28e conférence sur le climat de l’ONU, les pays du monde entier ont pour la première fois approuvé un compromis historique, ouvrant la voie à l’abandon progressif des énergies fossiles causant le réchauffement. Après six mois consécutifs de records entre juin et novembre, l’observatoire européen Copernicus a prévenu que l’année 2023 sera la plus chaude de l’histoire dans le monde. Ces températures sont accompagnées de sécheresses synonymes de famines, d’incendies dévastateurs ou d’ouragans renforcés. Le moment où l’accord final de la COP28 a été adopté en séance plénière, à Dubaï, le 13 décembre 2023 / Giuseppe CACACE / AFP Le Canada a ainsi connu cette année une saison de feux de forêt historiques, avec plus de 18 millions d’hectares brûlés et 200.000 personnes déplacées. Des incendies à Hawaï en août ont quasiment rasé la ville touristique de Lahaina sur Maui et fait 97 morts. La Grèce a été durement touchée par des incendies pendant l’été (au moins 26 morts) dont le plus grand jamais répertorié dans l’Union européenne, dans l’Evros (nord-est). Des inondations ont ensuite dévasté en septembre la plaine fertile de Thessalie (centre), faisant 17 morts. De violents feux favorisés par la canicule ont aussi ravagé les îles touristiques de Rhodes et de Corfou, et des zones du bassin méditerranéen comme l’Algérie et la Sicile. Source: La Croix.fr